destiné à ceux qui n'ont pas pu lire le livre "le fleuve gelé" (voir le billet précédent)
(cliquez sur cette photo pour en voir des autres et non des moindres)
Un très bon article est paru sur Paris Match dernièrement sur Olivier, Danielle Föllmi et les deux petits Zanskarpa , Motup et Diskit .
Cliquez ci-dessous
Perdus au bout du fleuve, les villages du Zanskar restent enfouis durant
des mois sous la neige. Pour aller à l'école, à quatorze jours de
marche, deux enfants se risquent par moins trente degrés sur le fleuve
gelé, accompagnés de onze hommes de leur village. Dans un décor
grandiose et effrayant, la caravane progresse sur un fleuve périlleux,
dont les glaces menacent à chaque instant de se briser...
Olivier Föllmi (né en 1958) est un photographe français. Il est particulièrement connu pour ses photos de l'Himalaya, notamment du Tibet et de ses habitants. Il s'est marié à Danielle Föllmi en 1984, avec qui il a adopté 4 enfants tibétains.
Lauréat d'une bourse de voyage, il part en Afghanistan à 17 ans. L'année d'après (1976) il repart et découvre la région du Zanskar. En 1988, lui et sa femme prennent en charge deux enfants d'un couple de paysans du Zanskar pour les emmener à l'école la plus proche. Il passeront alors 14 jours dans le profond canyon d'un fleuve gelé. Le Fleuve Gelé est l'histoire de ce périple.
Avec sa femme, Olivier Föllmi a fondé HOPE (Himalayan Organisation for People and Education), une association au service de l'éducation en Himalaya.
Voici un article paru dans le bulletin Djulé-Djulé N°12 de l'association "Alpes-Himalaya" que je me permets de retranscrire ici.
Dans la nuit du 5 au 6 août 2010 s'est abattu, autour de minuit, une terrible catastrophe naturelle sur une grosse partie du Ladakh, Haut-Himalaya, en Inde. Des nuages, venant du bas de l'Inde (mousson) ont franchi pendant une semaine les cols de la Haute Chaîne et se sont accumulés dans la vallée du Sengge Kabab (Haut Indus). Pressés par des vents violents contre les falaises du Transhimalaya, ils ont crevé et largué en une demi-heur leur milliers de tonnes d'eau. Cette eau, dans un pays sans arbre ni autre végétation, se changeait immédiatement en coulées de boue, chargées de roches de tailles considérables, qui ont dévalé tous les creux de la montagne et ont atteint en quelques minutes les habitations avec une violence inoïe. Ainsi ont été détruits en quelques minutes, la gare routière, la station météo, les télécommunications et une partie de l'hopital de la capitale de Leh. L'aéroport était fort heureusement épargné. Dans les villages des environs de Leh des dizaines de maisons, de taxis, de bus étaient emportés par des coulées énormes ; environ 300 personnes sont mortes ou ont disparu, beaucoup de champs, prêts pour la moisson, engloutis, la majorité des ponts emportés. WToutes les maisons qui n'ont pas été emportées étaient totalement remplies de boue.
Une vague de solidarité et d'entraide s'est immédiatement répandue dans le pays. L'armée indienne a eu un comportement exemplaire ainsi que la police et évidemment toute la population ladakhi. Un petit nombre de touristes s'est senti solidaire et s'est joint à cette aide, mais la plupart a fui le pays dans les jours suivants et toutes les réservations du mois d'août et septembre étaient annulées !!!
Voilà, la solidarité internationale !!
A mon arrivé le 18 août à Leh, j'ai aidé avec deux amis allemands à libérer le sous-sol de Lingshed Labrang (une dépendance du monastère de Lingshed au Zanskar) de la boue, accumulée partout sur 60cm d'épaisseur. Courbées et avec des outils de fortune, c'était un vrai travail de fourmi, mais nous avons ainsi su apprécier le travail fourni depuis le 6 août par des milliers de ladakhi.
Dès notre retour en France, notre association a appelé aux aides par une quête pendant toutes nos manifestations et nous avons déjà pu envoyer 1500€ à nos amis de confiance de Leh pour les distribuer aux familles nécessiteuses. Nous renouvelons par la présente l'appel à l'aide, car il y a toujours beaucoup de besoins.
Vous pouvez nous envoyer un chèque (même d'un petit montant) avec mention "catastrophe naturelle ladakh" ou faire un virement à notre banque : Crédit Coopératif/La Nef, Grenoble, RIB : 42559 00016 21026694103
Je ne sais pas qui a fait cette photo, vais essayer de retrouver ça parce que quelqu'un qui fait des photos comme ça, je veux bien en voir d'autres............
Pour pouvoir être scolarisés, quinze enfants et des moines du Zanskar
entreprennent un voyage périlleux. C'est cette histoire merveilleuse que
nous raconte Frederick Marx dans ce documentaire. Un message de paix,
splendide et parfois très émouvant.
Suite de la critique sur: il était une fois le cinéma
Paris Cinéma Publicis (Champs Elysées) dès le 19 janvier
Cinéma L'Arlequin (6e) dès le 19 janvier
Cinéma Reflet Médicis (5e) dès le 19 janvier
Cinéma Chaplin (15e) dès le 26 janvier
Arcueil Espace Jean Vilar du 2 au 8 février
Nantes Cinéma Concorde dès le 19 janvier
D'autres cinémas sont à venir!!!
Vous pouvez soutenir le film en demandant gratuitement les affichettes et flyers à info@jupiter-films.com
Ou même pré-commander le dvd et le recevoir courant mai en cliquant: ici
Föllmi's Destiny ou le fabuleux destin d'un homme photographe et d'une femme médecin, Olivier et Danielle Föllmi, unis à la vie et à la mort pour défendre la beauté et les sagesses de l'humanité.
Leurs aventures en Himalaya et les photos sublimes que Olivier en a tirées, les ont rendus célèbres.
Echappant à la mort dans ces montagnes, leur destin restera lié pour toujours à cet univers : c'est là qu'ils ont récolté les graines de la sagesse qu'ils sauront faire germer et cultiver pendant plus de vingt ans.
Leur histoire sera aussi marquée par l'adoption de 4 enfants : 2 Indiens himalayens restés au pays et 2 réfugiés tibétains, que leur a confiés Jetsun Péma, la soeur du dalaï lama.
Pour eux, ils ont crée le projet "Sagesses de l'Humanité" destiné à mettre en lumière, sur un même pied d'égalité, toutes les cultures du monde. "relier" est leur devise !
Ce film raconte le fabuleux destin qui a mené cet homme et cette femme à un tel engagement, à la vie, à la mort.
"Je n'avais pas d'ambition personnelle de réussite, j'avais une ambition et une soif de vivre. Et c'est la seule chose qui m'intéressait : je voulais vivre ! Et c'est par cette volonté de vivre, cette passion d'aller vers l'autre, de rencontrer les gens que je suis devenu petit à petit photographe : par une envie de transmettre et de partager ce que je vivais." Olivier Föllmi
Si vous voulez commander le dvd, cliquez ici
Lire un billet sur le documentaire : cliquez là
Le regard et les crayons affûtés par sa profession de collaborateur
d’architecte spécialisé dans le patrimoine, Philippe BICHON met ses
congés à profit pour découvrir le monde un carnet à la main
.
Il
nous livre ici son cinquième carnet de route entièrement réalisé sur
place (texte et illustrations), témoin impartial d'un voyage solitaire
de cinq semaines dans l’Himalaya indien, le PETIT TIBET, comme sont
souvent appelées ces vallées tibétaines du Ladakh et Spiti.
Véritable
Journal de Bord, il relate les rencontres, les impressions et les
découvertes de l’auteur-illustrateur, devenant par là même recueil de
croquis spontanés, d’aquarelles et de témoignages écrits dans la langue
maternelle de ces inconnus d'un jour, qu'ils soient autochtones ou
voyageurs. La traduction de ces messages apparaît d’ailleurs à la fin de
l’ouvrage.
Une nouvelle aventure «brut de voyage» à laquelle ce
Globecroqueur nous convie dans une édition restée fidèle au carnet
original par son format et son contenu.
« J’étais très attiré par
la découverte de ces vallées indiennes où les gens vivent pleinement
leur culture tibétaine, à la différence de leurs « voisins » de l’autre
côté de la frontière.
J’ai privilégié un trek en solo en autonomie
complète, afin de me permettre de prendre le temps de me poser, sortir
mon carnet, ma boite d’aquarelle, à mon rythme, comme j’en ai
l’habitude. Ce qui m’a permit de goûter à l’hospitalité des familles
ladakhi, en pleine saison des moissons.
Après une halte à Manali et
environs, pour m’acclimater sur les contreforts de l’Himalaya, ce voyage
en haute altitude a été un émerveillement sans cesse renouvelé.
Drapeaux à prière flottants au vent, monastères, hautes cimes enneigées
ou vallées désertiques, sourires et « Juley ! » rythmant la journée… la
magie était omniprésente. Je vous souhaite autant de plaisir à sa
lecture que j’en ai eu à le remplir tout au long de mon périple. Et
j’espère vous donner l’envie si ce n’est déjà fait de fouler ces terres
d’altitude. Bon voyage du bout de mon pinceau ! »
Philippe Bichon
Pour en savoir plus, allez jeter un oeil ici
Petit rappel:
Au Zanskar, royaume bouddhiste perché au coeur de l'Himalaya, le destin des femmes est scellé dès leur naissance. Pour perpétuer la tradition, elles seront mariées, souvent contre leur gré, dès qu'elles auront atteint l'âge adulte. Seule échappatoire à cet avenir tout tracé : vouer sa vie à la religion en devenant nonne.
Jean-Michel Corillion,
réalisateur de ce sublime documentaire, a choisi de suivre Palkit et
Tenzin, deux jeunes femmes arrivées à ce moment clé de leur existence.
Inséparables
depuis toujours, Palkit et Tenzin voient aujourd'hui leur chemin se
séparer. La première a choisi, contre l'avis de son père, de consacrer
sa vie à la prière dans un couvent de Dharamsala. Pour rejoindre la
résidence du dalaï-lama, Palkit devra défier l'immensité des montagnes
en parcourant, à pied et par - 30 °C, 120 kilomètres sur un lac gelé. Le
prix à payer pour la liberté.
Photo: Tenzin, Palkit, Marianne Chaud et Jean-Michel Corillion
Aux dernières petites nouvelles: Tenzin a deux enfants maintenant et Palkit a quitté le couvent de Dharamsala pour retourner au Zanskar et s'est mariée avec l'homme qu'elle a choisi
Népémakö est le Royaume des Ombres Tibétaines. L’Eden tibétain est une terre promise aux cœurs purs pour se réfugier à l’abri des menaces de l’envahisseur. Louis Galion choisit l’hiver himalayen pour remonter le fleuve gelé du Zanskar, frontière entre l’Inde et le Tibet. Première épreuve pour cet aventurier néophyte qui veut rejoindre le monastère de Phuktal, à la recherche d’une source sacrée fort convoitée. Un moine-médecin tibétain et un aventurier valdôtain vont se joindre à lui pour sauver la source des sept cristaux de l’arc-en-ciel dont les vertus miraculeuses sont le garant de l’écosystème de la Terre face à la folie des hommes.
Christophe Delachat est né à Saint-Gervais. Guide de haute montagne, il parcourt les plus hauts sommets du globe. Après un grave accident, il s’oriente vers le reportage. Caméraman de l’extrême puis réalisateur, il collabore pour Ushuaïa, le magazine Montagne, Zone interdite… Son dernier film, Les Héritiers du Mont Blanc, a remporté l’adhésion du public.
Illustration de couverture, Abeleisa.
Le nouveau projet d'Humani-Trek consiste à aller à la rencontre du peuple du Zanskar, et à lui apporter une aide dans le domaine éducatif et du développement.
Le Ladakh est un état de l'Inde, situé au coeur de la chaine himalayenne. Cette région est souvent décrite comme "le désert de l'Himalaya" ou "le petit Tibet".
Les conditions climatiques très rudes et les difficultés d'irrigation ne permettent pas une culture intensive. Les habitants des vallées cultivent juste de quoi subvenir à leurs besoins propres et immédiats.
C'est pourquoi Humani-Trek a décidé de créer l'expédition Zanskar 2010.
Ce voyage se déroulera du 21 juillet au 27 août 2010.
Tous les détails sur le site
